Vous êtes auteur ou illustrateur, et vous souhaitez nous soumettre votre travail ou votre manuscrit…
Toutes les infos utiles sont ici !
 

MANUSCRITS, PROJETS DE LIVRES, PORTFOLIOS : HÉLAS, NON.

Nous avons fermé l'adresse dédiée à la réception des manuscrits, projets et port-folios depuis plus de trois ans maintenant.
En effet, nous recevions un nombre de projets considérable, beaucoup trop important pour nous, qui ne publions que 2 à 6 livres chaque année.
Depuis la fermeture de cette adresse, et en dépit de nos explications et de nos excuses sincères pour avoir adopté le mode de fonctionnement qui est le nôtre aujourd'hui, nous recevons encore plus de deux mille projets par an, qui s'entassent sur nos autres boîtes mail.
C'est beaucoup trop pour que nous puissions tout lire, tout publier, ou même répondre à tous avec un regard et une critique personnalisés.

De plus, faute de consignes ou de demandes de notre part, la plupart de ce qui nous est proposé sort complètement de notre ligne éditoriale, qui est assez spécifique et précise : des histoires très simples, des textes très courts, une poésie certaine, et aucune forme d'intention didactique ou pédagogique affichée. Nous savons que nous n'empêcherons jamais les irréductibles, les tenaces, les pugnaces, à continuer de nous envoyer des projets par tous les moyens. Si ces envois pirates et insoumis pouvaient, au moins, être conforme à notre ligne éditoriale, peut-être gagnerait-on du temps de part et d'autres…

Nous avons évidemment conscience du chemin de croix que représente la publication d'un projet pour un auteur ou un illustrateur. Nous savons que les refus sont fréquents, et plus ou moins décourageants.
Nous aimons les histoires, et nous aimons les auteurs, les artistes, les poètes ! Mais Chocolat, c'est une toute petite équipe, de tout petits moyens, et des publications qui ne pourront jamais absorber les milliers de propositions qui nous sont faites.

Faute de pouvoir vous compter tous dans notre catalogue, et au regard de la déception que cela représente peut-être pour certains, je terminerai avec cette phrase de Christian Bobin qui m'est chère, même si elle ne saurait remplacer un contrat juteux et prometteur :

"Ce n'est pas pour devenir écrivain que l'on écrit ; c'est pour rejoindre en silence cet amour qui manque à tout amour".

Sur cette belle pensée, bonne continuation, bon courage, et bonnes lectures.
Raphaël Baud.